La saison pro des conservatoires
La ferme des animaux
Georges Orwell a recours à la fable pour dénoncer la dictature et son système de domination. Il expose la désolante passivité des animaux qui, à peine la révolution faite, tombent dans les pattes de leur nouvel « homme » fort, fusse-t-il un des leurs, le cochon Napoléon.
L’exercice de la domination serait-il une pente « naturelle » et « la servitude volontaire » formulée par La Boétie, le ferment de toutes tyrannies d’hier et d’aujourd’hui?
La fable crée le décalage nécessaire à toute prise de conscience et donne même à sourire devant tous ces mensonges auxquelles adhèrent les dictateurs et leur peuple béat. Car tout seul, un tyran ne fait pas grand-chose. Alors voyons clairs dans leurs manœuvres et soyons courageux dans nos dénonciations. La lâcheté ordinaire est le mal absolu.
Avec :
- Frédérique Bruyas : récitante
- Lucien Alfonso : violon, clavier et chant
- Pierre-Yves Le Jeune : contrebasse
- Karsten Hochapfel : violoncelle et banjo
- Michael Gimenez : guitare électrique et effets
- Patrick Gigon : batterie et percussions
Création musicale originale par L. Alfonso, P-Y. Le Jeune, K. Hochapfel et M. Gimenez.
Scénographie par Moh Aroussi.
Tarifs : 4 € / 6 €
Réservation auprès de la billetterie des Passerelles : 01 60 37 29 90